Les disciplines de cirque sont les spécialités dans lesquelles œuvrent les acrobates et elles touchent à la virtuosité physique, au risque et à l’exploit. À la source du langage circassien, elles dynamisent le développement des arts du cirque autant par l’évolution des techniques que par l’invention de nouveaux appareils. Les disciplines de cirque déterminent aussi l’esthétique du corps acrobatique et chacune d’elles propose son propre registre de gestes circassiens. Elles se regroupent en grandes catégories selon les appareils ou agrès utilisés ainsi que les aptitudes et habiletés requises pour les pratiquer.
Discipline ancestrale de force et d’adresse fondatrice des arts du cirque qui consiste à exécuter des sauts, des équilibres et des figures de contorsions au sol. D’origine grecque, le terme acrobatie signifie «Celui qui marche sur la pointe des pieds». La banquine, la barre fixe, la barre russe, le main à main ou encore le trampoline constituent des disciplines de l’acrobatie au sol.
Banquine
Discipline acrobatique s’exécutant au sol par deux porteur·euse·s qui propulsent d’une poussée de bras un·e voltigeur·euse debout sur leurs mains entrecroisées (position appelée banquette), cette propulsion permettra à la personne voltigeuse d’accomplir des sauts acrobatiques pour arriver soit à son point de départ ou au sol ou encore sur la banquette d’une deuxième équipe de porteur·euse·s.
Barre russe
Utilisé pour la première fois au cirque par Boris Isaevy en 1958, cette discipline acrobatique s’exécute au sol avec deux porteur·euse·s qui tiennent, soit à l’épaule soit à bout de bras, une barre flexible sur laquelle se tient debout en équilibre un·e voltigeur·euse pour accomplir différentes figures et sauts périlleux.
Cerceaux chinois
Spécialité originaire de Chine constituée d’un ensemble de cerceaux de bois ou de métal de diamètres variables que l’on superpose un sur l’autre en équilibre au sol et à travers desquels sautent les acrobates tout en effectuant différentes acrobaties.
Chaise acrobatique
La chaise acrobatique est rectiligne et robuste afin de permettre à l’acrobate d’accomplir diverses figures d’équilibres et d’acrobaties au sol. La chaise acrobatique peut être utilisée seule ou en empilant quelques-unes. Par contre, on appellera plutôt Pyramide de chaises la discipline de cirque où le ou les équilibristes utilisent un nombre important de chaises empilées afin d’y accomplir différentes figures d’équilibres sur cet échafaudage.
Contorsion
Pratique d’extrême souplesse physique de tradition millénaire qui permet au contorsionniste d’accomplir des positions d’étirements, de flexions, de courbures extrêmes de ses membres. La pratique de la contorsion peut se diviser en trois catégories: les disloqués arrière, les disloqués avant et la désarticulation. La contorsion arrière aurait des origines foraines tandis que la contorsion avant aurait des origines asiatiques. Un·e contorsionniste peut pratiquer ces multiples genres.
Jeux icariens
Discipline issue de l’acrobatie et de l’Antipodisme, qui consiste une fois le·la porteur·euse couché·e sur un trinka (sorte de siège triangulaire très bas et incliné qui permet de prendre appuis sur les reins) ou sur un coussinet pour les acrobates Chinois et Mongols, à faire bondir dans l’espace avec les pieds le·la voltigeur·euse qui exécute différentes figures d’équilibre et sauts périlleux. Une deuxième équipe de porteur·euse·s et voltigeur·euse·s peut se joindre au numéro, afin d’exécuter différents sauts périlleux permettant l’échange des voltigeur·euse·s.
Main à main
Discipline acrobatique rigoureuse, présentée par deux ou plusieurs acrobates au sol, dans laquelle le·la porteur·euse exerce avec le·la voltigeur·euse des figures de force, d’équilibre, d’élévation et de souplesse par des portées sur les mains ou encore sur la tête. On distingue deux formes de Main à main : soit le Main à main dynamique et le Main à main statique.
Le Main à main dynamique fait appel d’emblée à un espace scénique beaucoup plus grand et à un rythme plus rapide de certaines figures, car le·la porteur·euse exerce des propulsions d’une poussée de bras à la personne voltigeuse, ce qui lui permettra d’accomplir différents sauts acrobatiques pour arriver soit sur les épaules de son partenaire, d’un·e autre porteur·euse ou encore au sol. De plus, diverses acrobaties individuelles synchronisées ou non sont souvent ajoutées au numéro. Par certains aspects et lorsqu’il est pratiqué par plus de deux acrobates le Main à main dynamique s’apparente à la Banquine.
Le Main à main statique s’exerce souvent sur un espace réduit, car le·la porteur·euse et la personne voltigeuse exécutent seulement des figures de force et d’équilibre qui ne demandent aucun déplacement majeur. L’élaboration des figures d’équilibre et de force est présentée de manière ralentie afin d’exposer davantage au public la rigueur et l’endurance des acrobates.
Mât chinois
Agrès d’origine asiatique, composé d’un ou plusieurs poteaux en métal fixé verticalement au sol allant généralement de 3 à 9 mètres de hauteur, sur lequel évolue un ou plusieurs acrobates qui y grimpent pour accomplir différentes figures et sauts acrobatiques. Un dérivé du Mât Chinois est le Mât oscillant, composé de la même structure à la variante qu’il n’est pas fixé au sol, mais suspendu en son sommet à l’aide de câblage. Le Mât oscillant, permet à l’acrobate de dynamiser et diversifier les figures de son numéro par le mouvement créé par l’oscillation du mât.
Planche coréenne
Discipline dérivée de la planche sautoir, inventée par des artistes de la Corée du Nord, constituée d’une planche à bascule où s’installent deux acrobates pour se propulser à tour de rôle et en continue tout en effectuant des saltos, des vrilles et autres sauts acrobatiques.
Planche sautoire
Numéro collectif constitué d’une planche à bascule où les voltigeur·euse·s sont propulsé·e·s par un·e ou deux pousseur·euse·s sautant du haut d’un piédestal, pour effectuer des sauts acrobatiques pour arriver soit sur un tapis au sol ou en colonne sur les épaules d’un·e porteur·euse ou encore sur une perche à la chaise. Cette discipline a longtemps été une spécialité des pays de l’Europe de l’est.
Trampoline
Discipline issue de la gymnastique, qui fit son apparition au début du XXe siècle dans les spectacles de cirque, constituée d’une toile élastique de grandeur variable tendue par des ressorts sur un cadre sur pieds, sur laquelle les acrobates exécutent des figures et des sauts acrobatiques. Le trampoline est souvent utilisé avec d’autres disciplines acrobatiques pour accentuer les sauts des voltigeur·euse·s.
On trouve probablement l’origine de l’acrobatie aérienne dans la pratique des danseur·euse·s de corde des foires médiévales. L’acrobatie aérienne désigne l’ensemble des disciplines nécessitant l’accrochage d’un appareil en hauteur (barre, corde, trapèze, tissu, etc.). À la différence des funambules et des sauteur·euse·s, les acrobates aérien·ne·s utilisent la force de leurs bras et de leurs mains pour soulever ou déplacer leurs propres corps ou celui de leurs partenaires. En acrobatie aérienne, les porteur·euse·s ou les voltigeur·euse·s travaillent au fixe, en ballant ou en volant. Le cerceau, les anneaux aériens, les chaînes ou encore les sangles font partie de l’acrobatie aérienne.
Anneaux aériens
Agrès aérien, emprunter de la gymnastique, composé de deux cercles de métal suspendus. L’anneliste y exécute des balancements, des tourniquets, des descentes, et des équilibres de manière stable ou en ballant.
Cadre aérien
Agrès aérien fixe constitué d’un cadre rectangulaire en métal haubané souvent situé sous la coupole du chapiteau, dans lequel prend position à la pliure de jarrets le·la porteur·euse pour permettre à la personne voltigeuse d’accomplir différentes acrobaties aériennes.
Cadre russe
Agrès composé d’un ou deux portiques équipés de plateformes fixés au sol à hauteur variable se faisant face, sur lesquelles se tiennent debout un·e porteur·euse, attachés par la taille à la plateforme. Cette position permet aux porteur·euse·s de propulser le·la ou les voltigeur·euse·s qui exécutent par la suite diverses acrobaties aériennes. Cet agrès est parfois ajouté aux installations de numéros de trapèze volant.
Cerceau aérien
Agrès aérien circulaire en métal de diamètre variable accroché par un ou deux points, dans lequel l’acrobate effectue des mouvements acrobatiques. Le cerceau peut être fixe ou ballant, utilisé en hauteur ou à proximité du sol. Le cerceau travaillé à proximité du sol permet à l’acrobate d’effectuer des propulsions avec les pieds, des jeux chorégraphiques, des variations de vitesse, etc.
Cordes lisse
Agrès aérien composé d’une corde de coton toronnée ou tressée de diamètre de 3 à 5 centimètres disposée à la verticale à partir de laquelle l’acrobate exécute différentes clés et figures acrobatiques. Aussi, la corde lisse peut être accompagné d’un Coulisseau (loupe en corde aussi appelé Staffe) qui permet d’insérer soit la main ou le pied de l’acrobate, pour ensuite effectuer diverses figures en rotation grâce à la poussée rotative effectuée par un·e assistant·e au sol.
Corde volante
Discipline aérienne constituée d’une corde détendue fixée en ses deux extrêmes afin de former une balançoire d’environ 6 mètres de long où l’acrobate enchaîne en ballant des suspensions, tourniquets et autres acrobaties aériennes. Utilisée au XVIIe par les funambules, l’invention de cette discipline est antérieure au trapèze.
Sangles aériennes
Spécialité d’acrobatie aérienne d’origine asiatique, constituée de deux lanières parallèles de plusieurs mètres le long desquelles l’acrobate s’enroule et se déroule avec ses poignets et bras afin d’exercer des montées ou des descentes tout en accomplissant, ainsi suspendu, différentes figures et acrobaties de grande force. Les sangles offrent aussi la possibilité d’effectuer des grandes rotations au-dessus de la piste, offrant ainsi à l’acrobate une remarquable grâce lors ses montées.
Tissu
Discipline aérienne inventée par Gérard Fasoli, composée d’un grand tissu plié en deux afin de constituer deux pans de tissus suspendus verticalement en un point d’accroche, où s’enroule et se contorsionne l’acrobate pour exécuter différentes clés et figures acrobatiques. Tel que les sangles, le tissu offre à l’acrobate la possibilité d’effectuer des grandes rotations au-dessus de la piste, ajoutant à la grâce des mouvements de l’acrobate lors de ses envolés.
Trapèze ballant
Discipline utilisant un trapèze simple accroché à grande hauteur, nécessitant une amplitude de 14 mètres, où se balance l’acrobate pour accomplir différentes figures et acrobaties.
Trapèze danse
Discipline dérivée du Cerceau aérien utilisant un trapèze simple accroché en un seul point, dans lequel l’acrobate effectue des mouvements chorégraphiés et acrobatiques. Le Trapèze danse peut être fixe ou en ballant, utilisé en hauteur et à proximité du sol. Le Trapèze danse travaillé à proximité du sol permet à l’acrobate d’effectuer des propulsions avec les pieds, des jeux chorégraphiques, des variations de vitesse, etc.
Trapèze fixe
Discipline utilisant un trapèze simple accroché à des hauteurs variées où prend place un·e ou deux acrobates pour exécuter des figures et acrobaties sans toutefois utiliser le mouvement de ballant du trapèze. Le trapèze fixe utilisé par deux acrobates s’apparente beaucoup au cadre aérien, comme au cadre le·la porteur·euse s’installe sur le trapèze en position à la pliure de jarrets pour permettre à la personne voltigeuse d’accomplir différentes acrobaties aériennes.
Trapèze Washington
La barre de ce trapèze en métal est large et équilibrée de deux contrepoids. Généralement, son milieu est évidé ou possède une pièce en métal ronde, appelé rond ou assiette, pour permettre de réaliser des équilibres de tête. Inventeur de cet agrès est H.R. Keyes Washington (1838-1882).
Dès l’antiquité, des funambules se produisaient en Grèce ou à Rome. Les équilibres en haut de longues perches de bambou étaient très populaires en Asie. L’équilibrisme regroupe plusieurs disciplines et techniques au sol, proches du sol ou en hauteur qui consistent à contrôler, stabiliser ou maintenir immobiles le corps humain ou des objets en position spectaculaire ou originale en jouant avec les lois de la pesanteur. L’équilibre est une qualité fondamentale pour les artistes de cirque et la prouesse d’équilibre physique utilise le corps d’un·e acrobate – seul·e ou avec un·e partenaire sur une surface réduite au minimum, un support, un ou des objets. Plus le point de contact avec le sol est réduit et est élevé, plus spectaculaire est la prouesse. L’équilibrisme met en oeuvre une grande variété de disciplines, d’appareils et d’accessoires (bicyclette, boule d’équilibre, fil de fer, fil mou…)
Bicyclette
Discipline où l’acrobate exécute des équilibres ou des sauts acrobatiques en utilisant la bicyclette de manière originale ou dénaturée par rapport à sa fonction première. Dans le mouvement du nouveau cirque la bicyclette est parfois utilisée comme une allégorie du cheval.
Boule d’équilibre
Sphère en bois ou en plastique de diamètre important, allant jusqu’à 1,5 mètre, sur laquelle évolue l’équilibriste tout en effectuant des acrobaties. Certain·e·s jongleur·euse·s utilisent aussi la boule d’équilibre afin d’augmenter le niveau de difficulté de leur numéro.
Échelle libre
Échelle simple sur laquelle monte l’acrobate et qu’il maintient en équilibre grâce à un mouvement permanent des hanches, lui offrant un mouvement latéral perpétuel, pour ainsi effectuer des montées, des équilibres et des acrobaties en son sommet. Un numéro d’échelle libre peut être combiné à certaines figures de mains à mains ou de jonglerie afin d’augmenter le niveau de difficulté d’exécution.
Équilibre
Discipline acrobatique ancestrale, remontant à l’époque de l’Antiquité, qui demande à l’équilibriste d’exécuter diverses figures et acrobaties en équilibre sur les mains ou la tête, soit au sol, soit sur des appareils de tous genres. Le principal appareil utilisé en équilibre est appelé canne, soit deux tiges de métal de hauteurs variables ornées de petits blocs en leurs sommets pour permettre à l’équilibriste de déposer ses mains et effectuer ses figures d’équilibres.
Fil de fer
Agrès composé d’un câble métallique tendu horizontalement entre deux montants sur lequel évolue l’acrobate qui y exécute une série de figures, d’équilibres, de danses, de sauts et d’acrobaties. Le fil de fer se pratique généralement à faible hauteur, souvent à 2 mètres du sol, se distinguant ainsi du Funambulisme qui se pratique à grande hauteur.
Fil mou
Dérivé du Fil de fer mais à la différence que la tension du câble ou de la corde est relâchée de manière à créer une courbe entre les deux montants, sur lequel évolue l’acrobate qui y exécute par oscillation une série de figures, d’équilibres et de sauts.
Monocycle
Dérivé de la bicyclette, cet appareil, inventé par l’italien Alessandro Scuri vers 1880, est composé d’une seule roue avec pédalier et selle, où l’acrobate exécute diverses acrobaties, équilibres et sauts. Le monocycle se pratique fréquemment en combiné avec la jonglerie.
Rola-bola
Inventé par la français Vasque en 1898, cette discipline consiste à tenir debout en équilibre sur un assemblage instable de planchettes posée sur des rouleaux d’environ 25 cm de diamètre. Le Rola-bola peut être en combinée avec une autre discipline de cirque, tel que la Jonglerie, le Main à main, etc.
Roue allemande
D’origine allemande, cet appareil est composé de deux grands cercles métalliques reliés par de petites barres à l’intérieur duquel s’installe l’acrobate et qui par sa propre impulsion s’entraîne soit dans des lignées ou dans des tournoiements tout en exécutant des acrobaties.
Roue Cyr
Disciple acrobatique dérivée de la Roue allemande inventée par le Québécois Daniel Cyr du Cirque Éloize, composée d’un simple cercle métallique à l’intérieur duquel évolue l’acrobate qui, par sa propre impulsion, s’élance dans des tournoiements incessants tout en exécutant des acrobaties. À la différence de la Roue allemande, la Roue Cyr permet, de par sa structure, une meilleure fluidité dans les rotations ce qui accentue le dynamisme de la discipline.
La jonglerie est la discipline reine de la famille des manipulations. Art d’adresse et d’agilité remontant à l’époque de l’Antiquité, se pratiquant individuellement ou en groupe, qui consiste à faire voltiger en l’air ou au sol plusieurs accessoires de toutes sortes (anneaux, balles, quilles, etc.) sans toutefois les faire tomber et de les relancer au fur et à mesure que le·la ou les jongleur·euse·s les rattrapent. La jonglerie se pratique fréquemment en combiné avec une autre discipline de cirque, tel que le Monocycle, le Fil de fer, le Rola-bola, etc. On peut distinguer des sous-catégories de la jonglerie, soit la Jonglerie d’équilibre, qui consiste à tenir en équilibre divers objets (bols, verres, ballons, etc.) souvent empilés sur la tête, le front, ou les pieds.
Antipodisme
Discipline ancienne de jonglerie pratiquée notamment chez les Aztèques, qui consiste, une fois le·la jongleur·euse couché·e sur une trinka (sorte de siège triangulaire très bas et incliné qui permet de prendre appuis sur les reins), à jongler avec les pieds avec différents accessoires tels que les rouleaux, tonneaux, tapis et autres objets.
Bâton fleurs
Spécialité en jonglerie popularisée au début du XIXe siècle par les artistes indiens Medua et Mooty Samme qui consiste à faire voltiger un bâton d’environ 80 centimètres aminci en son centre entre deux baguettes.
Diabolo
Discipline de jonglerie d’origine chinoise, dérivée de la toupie, se pratique à l’aide de deux baguettes reliées par un fil tendu où se glisse le ou les diabolos, objets en forme de bobine doublement isocèle, que le·la jongleur·euse fait tourner pour ensuite les propulser dans les airs et leur faire faire différentes trajectoires et virevoltes. Son nom fait référence au bruit que fait l’air en s’engouffrant dans la ou les bobines, un « bruit du diable », disait-on au XVIIIe siècle.
Issu de la comédie anglaise de l’époque pré-shakespearienne, le clown était à l’origine un personnage comique de bouffon campagnard, une sorte de burlesque équestre et acrobatique, pour ensuite devenir de façon générale un personnage comique et grotesque dans le cadre des spectacles de pantomime et de cirque. L’art clownesque est un travail de jeu dramatique, de mime, de la farce et du burlesque pour réaliser des sketches qui font rire les spectateurs. Le premier clown de pantomime célèbre fut Joey Grimaldi (1778-1837).
Vers la fin du XVIIIe siècle, après la guerre, les cavalier·ère·s militaires démobilisé·e·s et la facilité d’acquérir des chevaux rompus aux conditions difficiles des champs de bataille favorisent la popularité de l’équitation spectaculaire qui contribuera à la naissance du cirque classique. Les arts équestres font appel au travail avec un ou plusieurs chevaux : dressage, équitation académique, voltige, etc. Parmi les disciplines équestres, certaines comme le carrousel, la haute école ou la garrocha nécessitent que le·la cavalier·ère soit assis·e sur sa monture tandis que pour d’autres, comme la voltige ou la poste hongroise, les acrobates travaillent debout sur le cheval qui évolue au galop. Les numéros de liberté présentent les chevaux sans selle ni attelage qui exécutent une chorégraphie dirigée par leur dresseur·euse.
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