De nombreux travaux ont déjà été réalisés dans le monde du sport pour documenter les exigences d’entraînement et de performance auxquelles les athlètes doivent faire face. La réalité est tout autre dans le monde du cirque, où peu de données existent.
C’est à ce manque d’information que s’attaquent des scientifiques du Centre HUPR, un centre collégial de transfert de technologie, affilié à l’École nationale de cirque (ENC) et axé sur les arts vivants et le potentiel humain.
Leur projet vise à développer des métriques de charge de travail adaptées aux arts du cirque. L’équipe de recherche récolte des données auprès d’artistes de diverses disciplines, dont la planche coréenne et la roue Cyr, en ayant recours à des capteurs et à des questionnaires.
Dans leur approche, les scientifiques de l’ENC prennent aussi en compte les risques de blessures ainsi que la charge mentale et cognitive qui viennent avec l’exercice des arts du cirque.
Par ailleurs, l’équipe du Centre HUPR mène aussi un projet avec le Cirque du Soleil dans le but de mieux accompagner ses artistes durant toute leur carrière, en tenant compte des risques de blessures. Des fonctionnalités d’intelligence artificielle pourraient être intégrées à ces travaux dans un concept de tableau de bord.